L’amitié peut parfois être aussi complexe et douloureuse que l’amour. Il y a quelques années, lorsque je parlais de cette histoire, j’en avais encore les trémolos dans la voix, l’émotion était encore là. Depuis, j’ai digéré comme on dit.
J’ai fait mon lycée en internat. J’ai rencontré lors de ces trois années mémorables des amies qui le sont encore aujourd’hui. Je suis toujours proche de ma meilleure amie, marraine de mon fils, témoin de mon mariage. Malgré la distance, on garde notre amitié. On essaie de se voir régulièrement (une fois par an en moyenne).
J’ai rencontré pendant ces trois ans plusieurs filles avec qui j’ai tissé des liens plus ou moins forts. J’ai partagé en seconde ma chambre avec M. M, habitait dans la même ville que moi. Nous prenions le bus le lundi matin ensemble et parfois le vendredi soir aussi. Parfois, elle me ramenait avec son petit copain. Nous avons partagé des cours d’anglais le samedi après midi pendant deux ans. J’allais lui rendre visite chez ses parents ou quand elle travaillait avec eux. Après le bac, elle est partie faire des études dans une grande ville et moi dans une autre, mais l’été, nous avons partagé les saisons. Elle a travaillé avec moi un été. Le soir, nous avions plaisir à sortir ensemble.
L’été 2007, nous avons partagé quelque chose d’incroyable. Nous avons rencontré nos futurs maris. Ils travaillaient ensemble. Chose inespérée, nous avons toutes les deux, déménagé en Normandie pour suivre nos chers et tendres. J’avais comme voisine, mon amie du lycée, incroyable !!
Nous avons vécu ensemble les déplacements des gars, le manque, la ville qu’on ne connaissait pas, l’éloignement de nos familles. Et puis, il y a eu une histoire de filles. Il y a eu une embrouille dont le départ est totalement futile. Nous nous sommes éloignés. Mon mari a changé de corps de métier. Nous avons changé d’appartement. On a essayé de recoller les morceaux en les invitant à dîner pour poser les choses mais c’était trop tard, tout était brisé. On n’a pas vraiment réussi à se parler, c’est ça qui me bouffe le plus.
Nous avons continué à vivre dans la même ville pendant 5 ans sans se parler. Elle travaillait là où j’habitais. Je la croisais en voiture et ça me faisait mal. Nous nous croisons à des pots de départ. C’était de la torture. On se connaissait depuis 10 ans !
J’ai très mal vécu cette déception. J’ai longtemps espéré que cela revienne comme avant. Et puis, nous avons déménagé plus loin encore et eux aussi après. Je vois via les réseaux sociaux et des amies en commun, qu’aujourd’hui ils sont mariés, parents d’une petite fille. J’en suis très heureuse pour eux.
Le temps passe et fait son oeuvre. On apprend à accepter mais sans oublier.
Les déceptions amicales sont souvent douloureuses et je crois que seul le temps nous aide à guérir …
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Oui le temps fait son oeuvre
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Décidément encore un point commun lycée en internat meilleure amie marine et témoin rencontre là-bas… j’ai aussi eu des déceptions amicales très douloureuse mais je crois que on ne peut pas rétraper des chemins de vie qui soposse en grandissant…
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Oui la vie nous sépare parfois
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Je dirais plutôt les choix de vie …
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Les peines d’amitié sont parfois aussi douloureuses que les peines de cœur… Heureusement, le temps fait son oeuvre.
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Oui on rebondit
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Ta conclusion est bien juste… le temps fait les choses mais hélas les cicatrices restent…
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Exactement
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Effectivement ça peut faire très mal et je trouve que les réseaux sociaux ont tendance à amplifier la chose.
Ca éveille mon petit côté pervers de savoir ce qui se passe dans la vie d’une personne qui ne fait plus partie de la mienne, dans ces cas là je préfère bloquer la personne comme ça je ne suis pas tentée de savoir ce qu’elle devient en plus je trouve que ça me fait plus de mal qu’autre chose. 🙂
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Je ne l’ai pas en ami pour le coup
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Je les bloque même si ils ne sont dans mes amis car avec les connaissances entre tes « amis » y’a toujours un moment où ils re-croisent ta route 😉
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Ha oui, les amies… Quand j’étais petite avoir une meilleure amie était l’enfer. J’étais assez possessive et du coup je vivais très mal les séparations. Plusieurs m’ont brisé le cœur, j’en souffre encore aujourd’hui.
Je m’étais même faite à l’idée que je n’aurai jamais de vrai(e)s ami(e)s et j’ai avancé avec.
Mais comme tu dis, le temps passe, nous grandissons, et grâce à mon travail et à l’assurance que j’ai acquise, je compte mes vraies amies et amis sur les doigts d’une main, et cela me suffit amplement. Je vois certaines tous les jours, d’autres tous les mois, d’autres tous les ans. Mais les sentiment sont là et mon petit cœur se sent bien quand je suis avec elles et eux 🙂
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C’est le principal tu as trouvé ton équilibre.
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Oui ça fait du bien. J’étais vraiment trop dépendante des amies étant jeune, et je pense que quand tu as ta famille, c’est un besoin que tu as toujours, mais bien moins fort ! (je ne sais pas si c’est clair lol)
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J’ai connu aussi ce genre de situation à mon entrée à la fac. C’était avant mon mari et je crois d’ailleurs que la rencontre avec mon mari en est partiellement la cause… Du jour au lendemain, plus de nouvelles… Un jour, j’en ai eu marre de la relancer pour qu’on se voit… Et c’est ainsi que nous ne nous sommes plus jamais vu ou peut-être presque 10 ans après. Il est trop tard pour recoller les morceaux. Parfois, je le regrette mais finalement, nous n’avons plus la même vie et je suis heureuse d’avoir de ces nouvelles via les réseaux sociaux.
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La vie est trop courte pour des regrets.
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Idem, au lycée j’avais super copines. Et puis maintenant je vois par facebook qu’une se marie. j’apprend que l’autre est déjà maman depuis 1an, lorsque je l’informe que j’ai accouche de ma fille.
Ca m’a touché. J’ai pensé à elle après mon accouchement … Mais pas elle …
Le temps passera …
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Oui quelle désillusion parfois
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